Enquête conditions de travail et risques psychosociaux
Une enquête relative au travail et à la santé au travail
L’enquête Conditions de travail et risques psychosociaux vise à mieux connaître les conditions de travail et les risques au travail de l’ensemble des personnes en emploi en France.
Elle est réalisée par l’Insee et la Dares. Elle bénéficie également du financement de la Drees (Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques) du ministère en charge de la Santé, de celui de la DGAFP (Direction Générale de l’Administration et de la Fonction Publique) du ministère en charge de la Fonction publique, et de celui de la DGOM (Direction Générale des Outre-Mer) du ministère en charge des outre-mer.
Cette enquête permet des analyses fines et précises par secteur d’activité, par profession, par âge, par genre.
C’est une enquête historique qui existe depuis 1978 : elle rend compte de l’évolution des conditions de travail et du vécu au travail. En 2024, de nouvelles questions portant sur le télétravail, le harcèlement et les discriminations au travail ont été ajoutées à l’enquête.
Les premiers résultats de l’enquête Conditions de travail et risques psychosociaux seront publiés par la Dares à partir de l’année 2026.
Une enquête nationale
L’enquête est réalisée en France métropolitaine et dans les départements et régions d’outre-mer (Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Martinique, Mayotte).
Comment se déroule l’enquête ?
Afin de disposer de résultats représentatifs de l’ensemble des ménages résidant en France, il n’est pas nécessaire d’interroger tout le monde : cela prendrait trop de temps et serait trop coûteux. Des échantillons d’individus et de logements sont donc tirés au hasard. Si vous avez reçu un courrier postal de l’Insee vous invitant à répondre à cette enquête, c’est que vous ou votre logement avez été tiré au sort.
Un enquêteur de l’Insee contacte les personnes sélectionnées pour fixer un rendez-vous. Il est muni d’une carte officielle et tenu au secret professionnel. En cas de doute, il est également possible de se faire confirmer l’identité de l’enquêteur via le formulaire de contact, en précisant le nom et le prénom de l’enquêteur, et dans la mesure du possible son numéro de téléphone et le nom de l’enquête. Un retour par mail sera fait dans les 48 heures.
L’enquêteur interroge une ou deux personnes du ménage à qui il pose une série de questions relatives aux conditions de travail et risques dans le cadre professionnel, selon des angles multiples tels que : les horaires et rythmes de travail, le télétravail, les discriminations et le harcèlement au travail, la pénibilité du travail et la santé au travail.
En particulier, l’enquêteur peut vous demander votre numéro de Sécurité sociale. Cette information permet de connaître les dépenses de soins et d’hospitalisation de l’Assurance maladie et ainsi de réaliser des études sur les liens entre le travail et la santé en France. Tous les résultats publiés seront strictement anonymes et votre numéro ne sera ni conservé ni communiqué.
L’entretien dure en moyenne 1 heure. Il peut selon le cas se dérouler en une ou deux visite(s).
Votre participation est essentielle
Quelle que soit votre situation, votre réponse est primordiale pour que la diversité des situations soit prise en compte.
Vos données sont anonymes, vos réponses protégées
Cette enquête est reconnue d’intérêt général et de qualité statistique, et est à caractère obligatoire. La collecte de cette enquête est placée sous la responsabilité de l’Insee. Le secret statistique garantit la confidentialité de vos réponses. Celles-ci seront utilisées uniquement à des fins d’études statistiques. La loi interdit tout usage à des fins de contrôle.
Ce sont quelques-unes des questions posées dans l’enquête Conditions de travail et risques psychosociaux que l’Insee et le service statistique du ministère en charge du Travail, la Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) réalisent de juillet 2024 à mars 2025.
45 500 ménages de France métropolitaine et des départements et régions d’outre-mer sont interrogés.